Du fait de l'absence de moyens de transport disponibles entre la Namibie et le Botswana, et afin de gagner du temps, j'ai pris un bus direct entre Windhoek et Livingstone, au sud-ouest de la Zambie. Tant pis pour le Botswana et le delta de l'Okavango, que je ne visiterai donc pas. En revanche, je dispose désormais de plus de temps, et pourrai plus aisément préparer la suite du voyage.
Le Zambèze est l'un des plus longs fleuves d'Afrique. Il prend sa source en Angola, traverse l'ouest de la Zambie (qui lui doit son nom), puis fait office de frontière entre la Zambie et le Zimbabwe, enfin il traverse le Mozambique avant de se jeter dans l'Océan Indien. C'est à la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe que se trouvent les chutes Victoria, une gigantesque cataracte de 1,5 km de large et de 110 m de haut. Le Dr David Livingstone fut le premier Européen à découvrir les chutes, en 1855, lors de son voyage d'exploration de l'Afrique australe l'ayant conduit du Cap au Lac Tanganyika. Il leur donna le nom de celle qui régnait alors sur la perfide Albion.
La petite ville de Livingstone se trouve à 10km des chutes, côté zambien. Dès le lendemain de mon arrivée, je prends une navette qui me conduit jusqu'aux chutes. En ce beau dimanche de mai, beaucoup de Zambiens font une petite sortie dominicale aux abords des chutes et le long du Zambèze. On croise également quelques touristes occidentaux. Mais l'affluence reste très limitée, sans commune mesure avec celle qu'on rencontre aux chutes d'Iguazu. Et j'imagine que si les chutes se trouvaient en Europe, par un beau week-end de printemps comme celui-ci, il faudrait subir des kilomètres de bouchon pour accéder à l'un des nombreux parkings géants du site. Ici, on ne compte qu'une trentaine de véhicules sur le parking, taxis, combis et véhicules particuliers confondus.
En cette période de l'année, la saison des pluies vient de se terminer. Et d'après les locaux, cette année il a plu davantage que les années précédentes. Le débit des chutes est donc à son maximum. En conséquence, on les repère de très loin grâce à l'énorme nuage qui s'élève dans le ciel juste au-dessus des chutes. On les entend aussi très bien. En revanche, il est impossible d'en avoir une vue d'ensemble, car le nuage masque totalement la vue. On ne peut en voir que l'extrémité est.
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