30 octobre 2009

Adelaide & Kangaroo Island 2

kangourous


Avec Yvonne et Natasha, nous longeons la côte sud de l'île, vers les Remarkable Rocks, rochers aux formes étranges qui sont en fait des résidus de magma refroidi et érodé. Nous y rencontrons à nouveau Bruce et Michelle, le monde est petit.


Natasha et Yvonne



Weirs Cove


Puis nous empruntons un sentier de randonnée vers Snake Lagoon dans l'espoir d'apercevoir des ornithorynques; peine perdue, et pas de serpent non plus. Mais sur notre chemin nous croisons un gros lézard d'un mètre de long, pas effrayé du tout.

y a pas de lézard!


De retour au camping, la gérante (une Ariégeoise mariée à un Australien) nous annonce avoir aperçu des koalas dans certains arbres tout proches. Nous nous mettons aussitôt à leur recherche. Pas évident de les voir, car ils se trouvent haut perchés dans les arbres et bien cachés par la végétation. Nous en découvrirons trois, dans trois arbres différents.

koala


Les koalas ne sont pas très vifs ni très mobiles. Cela vient du fait qu'ils se nourrissent exclusivement de feuilles d'eucalyptus, qui sont toxiques, et que leurs corps dépensent une grande partie de son énergie à résister à la toxicité de leur alimentation. De plus, ils ne sont pas souvent inquiétés en haut de leur arbre, où aucun prédateur ne peut les atteindre. Leur plus grand ennemi, ce sont finalement les feux de forêts, très fréquents dans toute l'Australie.

Retour vers Adelaide. Sur le ferry, Natasha aperçoit des dauphins. Je ne les ai pas vus. Mais que d'animaux sauvages nous avons pu approcher pendant ces 3 jours!

Adelaide & Kangaroo Island 1

vignobles de la Barossa Valley


Le 22 octobre, à peine revenus d'Uluru, nous prenons un vol low-cost d'Alice Springs pour Adelaide. Nous, c'est-à-dire Dave de Birmingham, Carl le Gallois, Nikki MacCaffrey d'Irlande du Nord, et moi-même. Ne manquait plus qu'un Ecossais pour reconstituer les 5 nations.

Par rapport à Perth, Adelaide a un petit aspect "vieille Europe" avec ses nombreux bâtiments en pierre et son centre-ville très animé. Mais nous passons le plus clair de notre temps dans notre chambre commune, à nous reposer des fatigues accumulées, à jouer aux cartes et à écouter de la musique. Il règne dans cette chambre un joyeux désordre: vêtements en tas au milieu de la pièce, chips écrasées, pelures de bananes...

Dave, Carl, et Nikki


Puis on se décide enfin à bouger et à visiter les caves de la Barossa Valley, région viticole toute proche d'Adelaide. De nombreux Allemands ont émigré dans cette région au XIXème siècle, emmenant dans leurs bagages des ceps de vigne et lançant ainsi la viniculture en Australie.

Les dégustations s'enchaînent, et le plus souvent on oublie de recracher. Ce que l'on peut être distrait! Chose curieuse: chacune des propriétés visitées propose une très large gamme de vins, du blanc sec jusqu'aux rouges plus ou moins corsés, en passant par les pétillants, les moelleux, et même les tawny (porto). Pas de "spécialisation" comme chez nous en France.

pélicans a Kingscote


Le lendemain, je pars pour Kangaroo Island. La route vers Cape Jervis, où se situe l'embarcadère du ferry, est très vallonnée et l'herbe est encore bien verte. On croirait la Normandie en mieux. A bord du ferry, je sympathise autour d'un café avec Bruce et Michelle, un couple d'Australiens de Brisbane, qui me conduit jusqu'à Kingscote en passant par Cape Willoughby à l'est de l'île. A Kingscote je rencontre deux Hollandaises campeuses et motorisées (tout ce que je cherchais!), Yvonne et Natasha, qui me conduisent vers l'ouest de l'île. Nous plantons nos tentes au camping, puis nous poursuivons vers Cape du Couedic (trop forts les Bretons!)

phare du Couedic


Nous nous baladons le long de la côte, où de nombreux phoques à fourrure de Nouvelle-Zélande ont élu domicile. Nous ne pouvons pas nous approcher, mais nous observons leurs jeux aquatiques à distance.

Cap du Couedic. Au 1er plan, deux phoques, cherchez bien!

24 octobre 2009

Uluru 2


Enfin nous y voilà: l'Ayers Rock, le plus grand monolithe du monde, un gros bloc large de 1,6 km et haut de 360 mètres. Son volume en surface ne représent qu'un tiers de son volume total.

L'Ayers Rock fut rebaptisé Uluru, selon la langue aborigène locale, il y a quelques années. Il se trouve d'ailleurs en territoire aborigène auto-géré.


Nous en faisons le tour complet. A de nombreux endroits dans la roche se trouvent des cavités, certaines accessibles, d'autres non. Beaucoup de ces cavités sont sacrées pour les Aborigènes et il est interdit de les photographier. De nombreuses légendes accompagnent ces lieux.
Nous nous postons à distance pour le coucher de soleil.

Au fur et à mesure que le soleil décline, la roche change de couleur: elle passe du gris-orangé au doré puis au rouge-brun.
Ici ce n'est pas les MacDonnell, il ne faut pas s'attendre à être tout seul: de nombreux cars déversent leur flot de touristes, surtout des Japonais. Et alors un autre spectacle commence: ceux-ci (les Japonais) prennent des positions incroyables pour se photographier devant Uluru. On en oublierait presque le coucher de soleil.


Enfin le soleil disparaît complètement.
Après une seconde nuit à la belle étoile, nous refaisons la route vers Alice Springs.
Nous nous retrouvons tous au restaurant puis au bar pour une dernière soirée ensemble. 3 jours, c'est court: des liens avaient commencé à se créer et il faut déjà se dire adieu.


photo ratée mais soirée réussie





Uluru 1

Kata Tjuta


Le lendemain matin, avant de rejoindre Uluru (nom aborigène de l'Ayers Rock), nous nous rendons tout d'abord à Kata Tjuta. Kata Tjuta est une suite de grands rochers arrondis qui revêtent une importance particulière pour les Aborigènes: ils les considèrent comme étant les têtes de leurs ancêtres.



divers aspects des Kata Tjuta


Les Kata Tjuta, tout comme Uluru, ont été formés par le compactage de divers sédiments lorsque la mer s'est retirée de cette région il y a plusieurs millions d'années. Eh oui, il y avait la mer ici! Le plus haut de ces rochers dépasse les 400 mètres de hauteur.


walking on the moon


Dans l'après-midi, le mercure monte jusqu'à 37°C. On transpire beaucoup, on est tous couverts de poussière rouge, et on ne s'est toujours pas lavés. Ca commence à sentir. Mais bientôt, la récompense...



Uluru en vue!

La forme caractéristique de l'Ayers Rock se dessine à l'horizon. Au début, ce n'est qu'une ombre, mais au fur et à mesure que l'on s'en approche on voit les contours du rocher apparaître plus nettement. Nous sommes tous impressionnés, tout le monde se tait.

Kings Canyon



L'Ayers Rock se trouvant à plus de 500 km d'Alice Springs, deux solutions sont envisageables pour s'y rendre: louer une voiture à 3 ou 4 personnes, ou réserver un tour organisé auprès d'une agence d'Alice Springs. J'opte finalement pour un tour en 3 jours, passant par Kings Canyon.

la plaine vue d'en haut
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Le 19 octobre nous voilà partis. Nous sommes un groupe de 20 personnes de toutes nationalités, dans un vieux minibus avec remorque, conduit par Jason, un guide très très cool. Dans la remorque se trouve tout le nécessaire pour cuisiner et des swags (sortes de mini-matelas tout-terrain) pour bivouaquer.


Après cinq heures de route en ligne droite, nous arrivons à Kings Canyon. Le canyon est long de 3 km et il faut compter 3 heures de marche environ pour en faire le tour.
Comme tous les autres canyons, Kings Canyon a été formé tout d'abord par une fissure verticale dans des roches dures. Lorsque cette fissure s'est creusée jusqu'à atteindre des couches de roches plus friables, celles-ci se sont rapidement érodées, ce qui a provoqué la chute de blocs entiers de roches dures qui se sont trouvés alors suspendus au-dessus du vide.

jardin d'Eden

Tout autour du canyon, les roches couleur de rouille prennent des formes étranges, tantôt arrondies, tantôt carrées. Au fond du canyon, une vie végétale s'épanouit, grâce au ruissellement des eaux de pluie et grâce à l'ombre procurée par les hautes parois. On y trouve notamment des gommiers en grand nombre ainsi que des cycads.



Puis nous reprenons la route. Le soir, on se pose dans le bush, et la vie de groupe commence à prendre forme: avec les Britanniques je me charge d'aller collecter du bois mort pour allumer un feu, pendant que les Espagnoles et les Japonaises (adorables les Nippones!) préparent le dîner. Les Danois ne font rien et commencent aussitôt l'apéritif.
Enfin nous déroulons nos swags en cercle autour du feu, et nous nous endormons dans la poussière et sous les étoiles.


18 octobre 2009

Trek dans les MacDonnell 2


Le lendemain dès l'aube, et après un bon café, nous nous attaquons à la chaîne que nous longions depuis la veille. Ca réveille! Une fois arrivés sur la crête, la vue est époustouflante. Nous découvrons en direction du nord une vallée large de plusieurs kilomètres, parsemée de quelques creeks et couverte d'une végétation clairsemée, et vierge de toute vie humaine. On s'attendrait presque à y voir évoluer des dinosaures.


Rien n'arrête la vue à 360 degrés. Mais le vent et l'heure qui avance nous obligent à redescendre. Nous longeons la crête un instant avant de plonger à nouveau au fond de la vallée. Nous traversons quelques creeks et des forêts de gommiers, ces arbres au tronc blanc qui se nourrissent de l'eau des nappes souterraines; enfin nous arrivons à Ormeston Gorge après plus de 12 heures de marche.

gommiers le long d'un creek
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A Ormeston Gorge, enfin, nous trouvons de l'eau! Dans le lit d'une rivière, quelques mares subsistent encore, bien à l'ombre. On peut même y voir des poissons, et un groupe de cormorans s'est établi sur le rocher voisin.

Ormeston Gorge

C'est à cet endroit, au crépuscule, que viennent s'abreuver les kangourous de la région. Mais il nous faut rentrer.

retour vers Alice Springs

Sur la route du retour, je pique du nez. On croise rarement une autre voiture, et d'ailleurs pendant ces deux jours, nous n'avons croisé aucun autre randonneur. Je crois que je vais bien dormir.

Trek dans les MacDonnell 1


Alice Springs, 14 octobre, ciel bleu azur et terre rouge. Dans les rues de la ville, deux populations se croisent sans pour autant se rencontrer: les touristes en partance pour l'Ayers Rock, et les Aborigènes. Le fossé culturel entre ces deux populations est énorme.

Je parviens à joindre un groupe de randonneurs locaux, les bushwalkers, pour un trek de deux jours les 17-18 octobre dans les monts MacDonnell.

Paul fait une pause près d'un cycad
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Les MacDonnell auraient pu être une chaîne de restauration rapide; au lieu de ça c'est une chaîne de montagnes très ancienne et très érodée, qui s'étire d'est en ouest en plein milieu de l'Australie. Il fut un temps très lointain où cette chaîne était aussi haute que l'Himalaya. Aujourd'hui, son point culminant dépasse à peine les 1500 mètres d'altitude.

de gauche à droite: Cathy, Martin, Paul et Eileen

Le départ est prévu d'Ochre Pitts le samedi midi, et l'arrivée à Ormiston Gorge le dimanche après-midi. On s'arrange pour laisser une des deux voitures sur le lieu d'arrivée. Outre la nourriture et le sac de couchage, chacun est muni de dix litres d'eau, car il fait très chaud et nous ne trouverons aucune source sur notre route.
Ochre Pitts est une ancienne carrière d'ocre dont se servaient les Aborigènes pour leurs peintures corporelles. Au bout de deux heures de marche nous nous enfonçons dans une gorge étroite où poussent quelques palmiers. Paul m'explique qu'il ne s'agit pas de palmiers, mais de cycads, qui ne possèdent pas de tronc. Sortis de ce défilé, nous nous engageons dans une large vallée.


Après avoir marché plusieurs heures le long de cette vallée, le soleil commence à décliner et il est temps de trouver un endroit pour dormir. Nous nous engageons dans une nouvelle gorge et trouvons l'endroit idéal: un creek (ruisseau à sec) où il y a assez de sable pour se constituer des matelas de fortune.



Après un repas bienvenu et quelques discussions autour du feu, chacun regagne la couche qu'il s'est aménagé. Je déplie ma tente et déroule mon sac de couchage par-dessus, et m'endors avec les étoiles.

16 octobre 2009

Margaret River

Margaret River

Le 09 octobre Paul m'a déposé à Margaret River, au nord d'Augusta. Margaret River se situe à proximité de la rivière du même nom et à quelques kilomètres des plages de l'Océan Indien. L'endroit est réputé pour ses vignobles, et pour être la Mecque du surf sur la côte ouest. Quoi que bizarrement il n'y avait pas grand-monde à l'eau.


vers l'embouchure

La petite ville est en plein boom, et c'est une destination de week-end privilégiée pour les habitants de Perth. Déjà 10 000 habitants, et plus de 20 000 prévus pour 2011. Ca construit de partout. Heureusement, il suffit de faire quelques centaines de mètres pour se retrouver à nouveau en pleine nature.


en amont d'un barrage

J'y ai passé 3 nuits, et j'en ai profité pour prendre des cours de surf. Le premier jour, c'était la tempête, les vagues arrivaient de façon désordonnée. Lorsque j'arrivais à en prendre une, généralement une autre vague formée par le ressac arrivait de face et me faisait chuter à chaque fois.
Le deuxième jour, c'était nettement mieux: la houle était régulière, la surface de l'eau bien lisse, et j'ai pu enfin me faire plaisir. Difficile néanmoins de rester plus d'une heure, car on s'épuise vite à pagayer.


la deuxième plage où j'ai surfé

Au final, c'était une bonne expérience, mais j'ai encore beaucoup de progrès à faire. J'essaierai de faire mieux sur la côte est.


Retour à Perth le 12 octobre. En attendant mon vol pour Alice Springs prévu le 14, je partage ma chambre du Billabong Resort avec Josep et Marko, deux Estoniens. Leur plan: travailler en Australie, et avec l'argent gagné, voyager quelque temps en Asie du Sud-Est avant de retourner en Estonie poursuivre leurs études.
Dès le lendemain, ils décrochent un job de deux mois. Il s'agit pour eux de rassembler à moto les têtes de bétail d'un ranch, et d'installer des clôtures, dans un endroit perdu à 1000 km au nord-est de Perth. Un travail de cow-boy. Il ne leur reste plus qu'à préparer leur voiture pour ce long périple. Bonne chance à eux!

12 octobre 2009

Cape Leeuwin


Le 07 octobre j'ai quitté Northcliffe non sans peine, et pris la direction d'Augusta, petite localité du sud-ouest. A l'arrêt du car m'attendait Paul, un ami de Warrick et Carol. Paul habite à quelques kilomètres d'Augusta, dans une ancienne maison de gardien de phare, au pied du phare du Cap Leeuwin. Il m'y a hébergé 2 nuits.

Paul devant "son" phare

Le Cap Leeuwin marque l'extrême sud-ouest de l'Australie, et doit son nom au navire hollandais qui le doubla en 1616. On croit souvent à tort que l'Australie fut découverte par James Cook lorsqu'il accosta à Botany Bay, côte est, en 1770. En fait les Hollandais ont été les premiers Européens à y avoir mené des expéditions, dès 1606, par l'intermédiaire de la très puissante Compagnie des Indes Orientales basée à Batavia (actuelle Jakarta, Indonésie). L'île fut alors baptisée Nouvelle-Hollande, avant de s'appeler Australie bien plus tard.

Paul est guide du phare, et tient la boutique de souvenirs et le café avec quelques collègues. Lorsqu'après 17h les derniers touristes sont partis, Paul se retrouve être le seul habitant du cap. Mais ce style de vie lui plaît: il nage avec les dauphins, observe les baleines migrer au large... sans compter les magnifiques couchers de soleil. C'est un passionné du phare.
Celui-ci (le phare) a été construit en 1895, après qu'une douzaine de naufrages eurent lieu à proximité. Il éclaire à une distance de 47 km.

le long de la côte


Un soir, alors qu'on dînait à Augusta chez des amis de Paul, j'ai fait une rencontre hallucinante: il y avait là un photographe des Kimberley qui est invité prochainement au festival de la photographie d'Arles. Les Kimberley sont une région quasi déserte du nord-ouest de l'Australie où vivent 1/3 d'Aborigènes, 1/3 de Blancs, et 1/3 de crocodiles. L'ouvrage qu'il a publié est une suite de portraits d'habitants de cette région reculée. Des photos très expressives, et les textes qui les accompagnent retracent des destins complètement hors du commun: des gueules cassées, des métis Blancs/Aborigènes, des métis Blancs/crocodiles (euh, non!)...
Enfin, si vous souhaitez avoir une approche originale de l'Australie ou si vous ne savez pas quoi offrir à Noël: Kevin Shaw, Mates - images and stories from the Kimberley

8 octobre 2009

Northcliffe

Missie monte la garde

Voici la maison de Warrick et Carol et de leur labrador Missie, au beau milieu de la forêt, à environ 12 km de Northcliffe. J'y ai passé 3 jours. Ici on n'est pas dérangé par les voisins. Warrick est charpentier, Carol est médecin, et leurs deux filles étudient à Perth.


la forêt vue du dessus...

L'arbre-roi des forêts du sud-ouest c'est le karri (famille des eucalyptus). Sa hauteur dépasse parfois les 60 mètres, et sa circonférence à la base est impressionnante. A Pemberton non loin de Northcliffe, il y a un karri sur le tronc duquel ont été plantées des tiges de métal afin de former une sorte d'escalier en colimaçon, ce qui permet de grimper jusqu'au sommet à 61 mètres de hauteur. Il ne faut pas avoir le vertige. La vue de là-haut est à couper le souffle.

...et vue du dessous

Au programme de ces 3 jours: balades en forêt, bûcheronnage, et bons repas au coin du feu. A ce propos, mauvaise nouvelle: les vins australiens n'ont rien à envier aux vins français, et leurs fromages ne sont pas loin de valoir les nôtres.

timber!


Warrick mort de rire

Quelques indispensables à la survie dans le bush:

Les farm boots: bottines robustes sans lacet, pratiques à enlever quand tu entres chez les gens et à remettre quand tu en sors. Dans la région la plupart des hommes en portent.
Le stubby holder: étui cylindrique semi-rigide dans lequel tu glisses ta bière pour la garder au frais. Offre également une meilleure préhension. Tout le monde ici a son stubby holder sur lui.