29 novembre 2009
Cuzco
A l'instar de Venise, Prague et Locronan, Cuzco fait incontestablement partie des plus belles villes du monde. C'est une cité qui présente une remarquable unité architecturale avec ses maisons aux murs blancs, ses petits balcons en bois à l'étage et ses toits en tuile. On prend beaucoup de plaisir à découvrir la ville en se perdant dans ses nombreuses ruelles pavées et ses escaliers.
Lorsque j'arrive à Cuzco en compagnie de Charles et d'Iris le 27 novembre à midi, nous ne sommes pas encore habitués à l'altitude. Nous sommes vite essoufflés, même après un effort léger, comme le fait de grimper une rue en pente. Mais très vite on s'habitue.
Quelques-unes des rues de la ville datent de l'époque Inca. On les reconnaît à leur étroitesse, et aux murs latéraux dont la base est faite de pierres parfaitement ajustées les unes par rapport aux autres, et dont la construction ne nécessitait pas de mortier. Les formes géométriques ainsi créées nous transportent tout droit dans l'imaginaire de Tintin et "le Temple du Soleil".
Mon quartier préféré est celui de San Blas, à flanc de colline. Ce quartier regorge de petites ruelles et d'escaliers où les voitures n'ont pas accès. C'est tranquille, et au détour d'une rue on peut tomber sur une minuscule terrasse avec une vue charmante.
Le marché de Cuzco regorge de produits locaux, aux odeurs parfois fortes. Je parviens à y dénicher un petit vino de higo (vin de figue) de la région d'Ica, pour l'apéritif du soir. Pas mauvais du tout.
Aujourd'hui il a plu à torrent toute la journée. J'en ai profité pour visiter certaines des nombreuses églises de la ville: immenses tableaux de maître, retables dorés à colonnes torses, pupitres en bois finement sculpté... l'art baroque dans toute sa splendeur! J'ai également visité le musée d'art pré-colombien, avec de très intéressantes collections de céramiques, de statuettes en bois et autres objets divers.
Bon, il s'est arrêté de pleuvoir, je vais enfin pouvoir sortir. Hasta luego!
en route vers Cuzco
En quittant Lima en car en direction du Sud, le paysage est d'une extrême désolation: c'est le désert. Pas un arbuste, ni un brin d'herbe, que de la pierre et du sable. Avec toujours ce même brouillard. Le brouillard et le désert, ce sont deux choses qui ne vont pas ensemble. De temps en temps, une vallée irriguée le long d'une rivière vient donner un peu de vie.
Les villages traversés donnent l'impression d'une grande pauvreté. A cela vient s'ajouter le fait que cette région autour de Pisco et Ica a été durement touchée par un fort tremblement de terre en 2007.
A chaque arrêt, des marchands prennent le car d'assaut pour vendre toutes sortes de produits. Ca va des épis de maïs tout chauds, idéal pour tromper la faim, jusqu'aux lampes torches bon marché dont personne ne veut.
A partir de Nazca le car bifurque vers l'Est, et entamme la traversée des Andes. Le paysage verdit progressivement. La route est faite de virages serrés, et l'on gagne très vite en altitude. La route est nettement meilleure que ce à quoi je m'attendais, malgré quelques portions non goudronnées et quelques éboulis de temps à autre sur la chaussée. Personnellement j'apprécie beaucoup le trajet. Ce n'est pas le cas de ma voisine qui passe son temps à vomir; et quand elle ne vomit pas il me faut supporter son haleine fétide.
Dans le bus je rencontre deux Français: Charles, jeune berger dans la Drôme qui vient de faire un alpage de 4 mois cet été, et Iris, Normande de Flers, et qui fait les saisons un peu partout en France. Nous séjournerons ensemble à Cuzco dans une hospedajes (chambre d'hôtes).
La route continue de monter. Le dernier col que nous franchissons se situe à plus de 4000 mètres d'altitude. Au-delà de ce col et après une courte descente, nous traversons un large plateau dédié à l'agriculture, et aux nombreux villages. On aperçoit au loin les glaciers du Salkantay.
Puis c'est l'arrivée à Cuzco, plus de 24 heures après avoir quitté Lima. Cuzco, ancienne capitale des Incas, à 3400 mètres d'altitude. Ici je vais enfin pouvoir porter mon bonnet fétiche sans crainte du ridicule.
27 novembre 2009
Lima 2
Assurément ce concours inter-régions de danses traditionnelles a été le temps fort de mon séjour à Lima. Ce n'était pas une programmation pour touristes: j'ai regardé le public qui occupait les gradins, et il semble bien que nous étions les seuls Européens.
Chaque équipe a 7 minutes pour s'exprimer sur scène, avec un groupe de musiciens les accompagnant et une sono surpuissante. Le concours commence par l'équipe de Lima Metropolitana, qui nous joue des danses de salon européennes, rien de très exotique. Puis vient le tour de l'équipe d'Amazonas, qui débarque enduite de peinture avec arcs et flèches, et qui nous mime la capture d'un animal sauvage. Très original.
Puis les troupes de différentes contrées des Andes se succèdent, et à chaque fois choisissent un thème en relation avec ce qui fait leur vie quotidienne: un groupe par exemple débarque avec des bêches et font mine de labourer tout en dansant. Encore plus fort, un autre groupe arrive sur scène avec troncs d'arbres, haches et scies. Et ces messieurs coupent des bûches énormes entre deux pas de danse avec leurs partenaires. Warrick aurait adoré.
La nuit vient de tomber et Heidi souhaite rentrer. Personnellement je serais bien resté jusqu'à la fin du concours, mais c'est vrai que Lima n'est pas une ville sûre le soir venu. Surtout quand on est blonde aux yeux bleus. Nous prenons un taxi pour Miraflores, où nous séjournons.
Miraflores, en bord de mer, est le quartier où résident les Limeños (habitants de Lima) aisés, et où généralement séjournent les visiteurs de passage. Sur le toit de notre hôtel se trouve une terrasse, et tous les soirs la fête bat son plein jusqu'à des heures avancées de la nuit. Il y a là les résidents de l'hôtel (une majorité d'Européens, mais aussi des Américains, un Mexicain et deux Colombiennes), plus des Limeños du quartier.
La fête c'est bien, mais au bout de 3 soirs ça devient un peu saoûlant. Le 26, je me remets en route pour Cuzco.
26 novembre 2009
Lima 1
Au moment où j'atterris dans la capitale péruvienne, je connais deux phrases en espagnol: ¿Donde esta la playa? et ¡Una cerveza por favor! Très vite, je réalise que ce ne sera pas suffisant. Il me faudra apprendre sur le tas.
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le monastère San Francisco
La ville de Lima a été bâtie en 1535, sur le lieu où le conquistador espagnol Francisco Pizarro et ses troupes peu nombreuses ont battu l'armée Inca, grâce à leurs armures et leurs chevaux. Aujourd'hui, Lima est une immense métropole de 9 millions d'habitants, grouillante de vie, et à la circulation frénétique.
La ville se trouve en plein désert. Il n'y pleut presque jamais. Pour autant, le soleil n'y brille pas en permanence. En effet, durant la majeure partie de l'année la ville est recouverte d'une brume épaisse, conséquence de la rencontre du courant marin froid, le Humboldt, qui remonte la côte vers le nord, et de l'air chaud à l'approche de l'équateur. En cette période de l'année, le soleil commence à faire de plus franches apparitions.
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Avec Heidi une Finlandaise, nous arpentons les rues du centre historique. En s'éloignant un peu en direction du parc des expositions, nous tombons complètement par hasard sur un concours de danses inter-régions, dans un large amphithéâtre en plein air. L'entrée est libre. Nous en profitons.
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21 novembre 2009
Tasmanie fin / Sydney
La dernière soirée à Bicheno a été passée à chercher des pingouins le long de la côte. Car à la nuit tombée, ils ont l'habitude de regagner le rivage. Avec Robert le Suédois, on en a trouvé plein, sur les rochers, dans les hautes herbes, et même jusque dans les jardins des maisons.
Puis je fais route vers Hobart, la capitale de la Tasmanie et deuxième ville la plus ancienne d'Australie (après Sydney). Une ville bien sympathique avec ses bassins en plein centre et ses cafés le long des quais. Je ne reste pas longtemps à Hobart car dès le lendemain j'ai un vol pour Sydney.
A la fameuse question "Sydney ou Melbourne?" je réponds Sydney sans hésiter. La rade est magnifique et offre de belles perspectives sur le fameux opéra et le pont métallique. Et puis il y a plein de quartiers sympas comme Woolloomooloo, Kings Cross, et Hyde Park. Sans compter le bord de mer, les falaises déchiquetées et les petites criques. Je n'aurai malheureusement pas le temps d'aller dans les Blue Mountains, qui ne sont pourtant qu'à deux heures du centre-ville.
On m'avait donné une adresse à Coogee, un quartier près de la mer, avec un pli à remettre à une certaine Anna Stacey. Je m'y suis rendu en bus (sans les bagages je précise), et ai trouvé Waltham street sans problème. J'ai sonné, on m'a ouvert. C'était une charmante jeune fille qui sortait de la douche... mais ce n'était pas Anna Stacey!!! Qui est-ce qui m'a refilé cette adresse bidon déjà? Bon c'est pas grave, ça m'aura fait découvrir la plage de Coogee.
De Coogee j'ai longé la côte vers le nord. Je suis passé devant un immense cimetière en amphithéâtre, avec une superbe vue sur la mer pour chacun des résidents! Puis j'ai piqué une tête dans la petite crique de Clovelly. J'ai poursuivi vers la plage de Bronte, très familiale. Certains enfants s'essaient au surf, pendant que d'autres jouent au cricket sur les pelouses. Après Bronte vient la plage de Tamarama, avec ses terrains de beach volley. Puis enfin la plage de Bondi, la plus célèbre, la plus branchée, et de loin la plus grande. Bondi était bondée.
Et c'est dans les vagues revigorantes de l'Océan Pacifique Sud que se termine mon périple en Australie.
A chaud, quelques impressions générales:
J'ai adoré:
- le temps passé chez Warrick et Carol, et aussi chez Paul
- les Australiens, ouverts, très sympas et toujours décontractés
- la faune, la flore, les forêts, les montagnes, les déserts... la nature quoi!
- les petits villages côtiers tranquilles comme Windy Harbour, Augusta, Anglesea, et Bicheno mon préféré
- Sydney, il y a une bonne atmosphère ici.
J'ai un peu moins aimé:
- Adelaide et Melbourne
- le fait de prendre trop souvent l'avion
- les gens au débit oratoire supersonique, trop difficiles à suivre.
Prochaine étape, Lima au Pérou.
See you soon!
16 novembre 2009
Tasmanie 3
Il faut être honnête: la Tasmanie c'est mieux que la Bretagne. Oui je comprends que de tels propos puissent heurter les plus sensibles de nos lecteurs, mais c'est ainsi. Le climat et le littoral se valent à peu près, mais ici il y a en plus des montagnes, d'immenses forêts, et de verts pâturages comme on n'en fait plus par chez nous.
De Cradle Valley je regagne Launceston, puis me pose 5 jours à Bicheno, un petit village de la côte est, face à l'Océan Pacifique. Au backpackers' (=auberge de jeunesse) de Bicheno l'ambiance est familiale, on se sent comme à la maison. Il y a là entre autres Rudy l'Autrichien, en Australie jusqu'au printemps prochain, Fiona la Hollandaise et ex-militante de Greenpeace, Robert le Suédois qui revient d'un trek de 10 jours, deux Israëliens qui viennent de terminer leur service militaire de 3 ans, et un couple de Parisiens en vacances pour 3 semaines (3 semaines, ha ha ha!)
En dehors de quelques promenades, il n'y a pas grand-chose à faire ici. Justement c'est ça qui est bien, l'endroit est idéal pour ne rien faire et apprécier la douceur de vivre.
Avec Filiberto un Italien, nous nous rendons sur la péninsule de Freycinet, le long de la côte. L'endroit doit son nom à un des officiers du navire le "Géographe", qui de concert avec un autre navire le "Naturaliste" et sous les ordres de l'explorateur français Nicolas Baudin, ont longé une partie des côtes australiennes au début du XIXème siècle, et ont établi une cartographie très précise de la région.
Nous y faisons une marche de 4 heures le long de la côte et découvrons la superbe anse de Wineglass Bay. Puis nous revenons par Hazards beach, de l'autre côté de la péninsule.
A l'heure actuelle je suis toujours à Bicheno et un peu en retard sur ma feuille de route. Demain matin je prends un car pour Hobart, puis après-demain soir un avion pour Sydney, où je ne resterai que 2 jours pleins. Et le 22, je reprends l'avion pour Lima. C'est serré. Et je n'arrive pas à réaliser que dans 5 jours c'est le début d'une nouvelle aventure en Amérique du Sud!
14 novembre 2009
Tasmanie 2
Le lendemain matin le temps est à la pluie, et j'ai un air de Joe Dassin dans la tête. J'ai connu de meilleurs débuts de journée. Alors que les Tchèques déballent l'artillerie lourde pour le petit-déjeûner, je préfère lever l'ancre, car la route est encore longue.
Après avoir traversé la forêt, je m'attaque à un dénivelé de 400 mètres. Rien d'insormontable à priori, mais avec un sac de 18 kg sur le dos, un autre de 7 kg sur le ventre, et un chemin rendu glissant par la pluie, chaque franchissement de rocher devient une aventure. Il s'agit de bien assurer ses appuis. Enfin, parvenu sur la crête, la vue se dégage soudain. A quelques km vers l'ouest se dresse Barn Bluff (1559 m), et vers le sud s'étendent des plateaux sans fin. Dans le lointain, on aperçoit le sommet de Tasmanie, le mont Ossa (1617 m).
Barn Bluff, Cradle Mountain et beaucoup d'autres sommets de Tasmanie sont constitués de roches en forme de prisme hexagonal vertical. Il s'agit de dolorite, du magma refroidi. En fait, à l'origine la région était principalement constituée de roches précambriennes, sur lesquelles sont venues se déposer des couches de roches sédimentaires. A certains interstices le magma souterrain est parvenu à remonter par des cheminées à travers les roches précambriennes, et s'est retrouvé coincé sous les couches de roches sédimentaires, où il a refroidi en prenant cette forme caractéristique. Lorsque les couches de sédiments ont disparu sous le fait de l'érosion, elles ont laissé apparaître ces montagnes aux formes étranges.
Les ruisseaux sont nombreux et on n'est jamais à cours d'eau dans ces montagnes. Par contre, mes réserves alimentaires s'amenuisent et il me tarde de regagner la vallée.
Enfin de retour à Cradle Valley.
Pour finir, une petite blague qu'on m'a racontée ici:
Three snakes are about to cross a railway.
-"Hey!!"
Splouiiitch
-"What!?"
Splouiiitch
-"I beg your pard..."
Splouiiitch
13 novembre 2009
Melbourne / la Tasmanie 1
On m'avait dit "Melbourne c'est une ville géniale"..."largement mieux que Sydney"... et aussi "le seul problème c'est qu'il y fait froid". Résultat, une chaleur écrasante, et rien de vraiment extraordinaire. C'est sympa, mais c'est juste une grande métropole.
J'y fait cependant deux trouvailles géniales: de la margarine en spray, très pratique quand on voyage; et une méthode pour apprendre le breton, on sait jamais ça peut servir.
De Melbourne, je comptais gagner la Tasmanie par le ferry. Mais une fois de plus, l'avion s'est revélé être plus économique grâce aux compagnies à bas coût. J'ai donc pris l'avion.
Ma première étape en Tasmanie est Launceston, petite ville du nord où est brassée la Boag's. Et la Boag's, c'est la bière que j'ai bue le plus depuis mon arrivée en Australie (au coude-à-coude avec la Cooper's). Puis j'ai pris le bus pour Cradle Valley. De là, j'ai entammé une randonnée de deux jours autour de Cradle Mountain, avec la totalité de mes bagages sur les épaules, soit 25 kg! Quand j'y repense, je me dis que c'était un peu téméraire.
La première étape me conduit de Dove Lake jusqu'à Hansons Peak, puis je redescends vers un refuge près de Lake Rodway, pour y passer la nuit. Peu après je suis rejoint par 3 Tchèques, qui viennent de participer à une compétition de kayak dans la région.
Le soir, on entend à plusieurs reprises des cris rauques venant des abords du lac, comme des animaux qui se querellent. Ce sont sûrement des diables de Tasmanie.
6 novembre 2009
Great Ocean Road 2
Deux différences de taille néanmoins avec la Seine-Maritime: l'isolement géographique, et la taille des vagues, qui confèrent à la côte une impression de fin du monde. La mer est particulièrement redoutable à cet endroit, car rien n'arrête les courants marins qui circulent tout autour du globe à cette latitude. De nombreux navires y ont fait naufrage, et beaucoup de marins et d'émigrés qui tentaient de gagner Melbourne y ont péri.
Great Ocean Road 1
Melbourne est en pleine effervescence en ce début novembre: c'est la Melbourne Cup (courses hippiques), un événement où il faut être vu. Conséquence, il y a pénurie de logements. Du coup, à peine arrivé à Southern Cross Station, je reprends un train de banlieue pour Geelong, puis un bus pour Anglesea, petite localité sur la côte du Victoria.
Anglesea, un petit village comme je les aime: peu de touristes, une belle plage, quelques fish and chips, et un magasin de surf qui loue des planches et combinaisons.
Je passe 4 jours à Anglesea, dont 3 à surfer. La température de l'eau est de 15 degrés, pas de quoi refroidir un Breton. Il n'y a jamais plus de 4 ou 5 surfers à l'eau, sauf occasionellement lorsqu'un groupe d'une cinquantaine de collégiens envahit la plage. Dans certaines écoles d'Australie, le surf est une discipline scolaire comme les autres.
Je passe environ 4 heures par jour dans l'eau et franchis un pallier. J'améliore mes départs et acquiers une meilleure manoeuvrabilité. En revanche, j'éprouve toujours des difficultés à estimer le moment où la vague va éclater et à me positionner en fonction. Au bout de 3 jours, la combinaison commence à me donner des démangeaisons et il est temps d'arrêter.
Le 05 novembre au matin, j'attrape un minibus à touristes qui longe la côte du Victoria (la Great Ocean Road) en s'arrêtant aux endroits remarquables. D'Anglesea à Cape Otway, la route longe la mer au plus près. Puis on s'arrête près de Cape Otway pour une petite balade en forêt. Une des plus belles forêts que j'ai jamais vue!
Au-delà de Cape Otway en direction de Warrnambool, la route devient plate et longe une falaise en calcaire. La mer grignote la falaise d'année en année, donnant lieu à de spectaculaires formations rocheuses. Pour nos lecteurs Havrais, ce type de paysage est familier; pour les autres, je vous invite à vous rendre en Seine-Maritime à l'occasion.