31 décembre 2009

Laguna Verde

Laguna Verde


Le 31 décembre nous nous levons bien avant l'aurore, à 04h00, et traçons toujours vers le sud et la frontière chilienne. A cette heure le vent est glacial, nous sommes frigorifiés. Nous traversons un champ de fumerolles, aux fortes odeurs de soufre.

fumerolles


Puis nous poursuivons jusqu'à une source d'eau sulfureuse à 30°C. Avec Sarah et Suzanne nous nous mettons à l'eau. Ca fait du bien, car non seulement ça réchauffe, mais en plus on ne s'était pas lavés depuis le départ d'Uyuni il y a 48 heures. C'est aussi notre bain le plus haut, car pris à une altitude de 4950 m.


Sarah à gauche, Suzanne à droite


On y resterait bien des heures mais il faut poursuivre. Après un bon petit-déjeûner, nous nous rendons vers notre dernière étape, la Laguna Verde. Ce lac n'est vert en fait que lorsque le vent souffle suffisamment pour permettre l'oxydation du minerai de cuivre qui se trouve au fond. Lorsque nous y étions, le lac était légèrement turquoise.


Reynaldo, Suzanne, Soren, moi, Solveig, Ann-Margrit, et Sarah


La Laguna Verde se trouve à une altitude de 5000 m (c'est mon premier 5000! mais en voiture). En arrière-plan, c'est le volcan Licancabur, à 5930 m. Et au-delà du volcan, c'est le Chili. C'est à cet endroit que je quitte mes compagnons de route, qui retournent tous vers Uyuni. Pour ma part, je me rends avec quelques autres personnes au poste de frontière tout proche, où une navette nous conduit vers San Pedro de Atacama, au Chili.



poste-frontière à près de 5000 m




Laguna Colorada

Laguna Colorada


Le lendemain nous reprenons la route vers le sud. Nous passons à proximité du volcan Ollagüe, 5865 m, qui marque la frontière avec le Chili. Peu de temps après, nous nous arrêtons au premier lac sur notre route, la Laguna Cañapa. Le lac est vaseux et peu profond, et une colonie de flamants roses le traverse de long en large à la recherche de vers. Le massif montagneux en arrière-plan se reflète dans les eaux du lac.

flamants roses


Après la Laguna Cañapa, nous roulons vers d'autres lacs: laguna Hedionda aux eaux sulfureuses, laguna Honda, et laguna Chiarkota. Chacun abrite une colonie plus ou moins grande de flamants roses. Il faut voir un flamant rose voler: on a l'impression qu'ils ne vont jamais décoller, et quand ils décollent enfin, ils ne s'élèvent pas à plus de 50 cm du sol.

Laguna Cañapa
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Nous roulons à une altitude supérieure à 4000 m. A mesure que nous avançons, la végétation, déjà clairsemée, se fait de plus en plus rare. Quelques vigognes cependant semblent y trouver leur bonheur. Elles se déplacent par petits groupes de 5 ou 6 et broutent les rares brins d'herbe entre les rochers.

le volcan Ollagüe, 5865 m
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Nous ne sommes pas le seul 4x4 à traverser ces paysages lunaires. Plusieurs groupes empreintent exactement le même curcuit, et passent par les mêmes endroits presque au même moment. Il arrive ainsi que 2 ou 3 véhicules roulent de front, chacun traçant sa voie sur ces pistes sablonneuses. On se croirait alors dans le Paris-Dakar, ou encore dans un remake de Mad Max.
Nous baptisons notre dinosaure en plastique Kemmie, car c'est une femelle. Kemmie devient notre mascotte.

vigogne
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Enfin nous arrivons à la Laguna Colorada, avec ses eaux aux reflets rouges, du fait de la décomposition de minéraux au fond du lac. La vue est à couper le souffle. Mais le vent souffle si fort qu'il nous est difficile de rester très longtemps. Nous trouvons refuge non loin de là pour la seconde nuit.

Salar de Uyuni

plantes cactées et désert salé


Le 28 décembre après-midi j'arrive dans la petite ville d'Uyuni. Dès mon arrivée je joins un groupe de 6 personnes pour un circuit de 3 jours en véhicule tout-terrain dans le sud-ouest bolivien. Le groupe se compose ainsi: deux Allemandes, Sarah et Suzanne, deux Suédoises, Solveig et Ann-Margrit, un Danois, Soren, ainsi que notre chauffeur Reynaldo, et notre cuisinière Ines. Le départ est prévu pour la matinée suivante.

en route pour l'aventure


Le Salar de Uyuni est une immense étendue de sel de 12 000 km2, située dans l'Altiplano bolivien à 3600 mètres d'altitude. Le sel est exploité par les populations des villages des alentours. Mais mon faible niveau d'espagnol ne m'a pas permis de comprendre la raison de la présence de cette plaine salée à cet endroit, toutes mes excuses.



La saison des pluies se concentrant en décembre et janvier, certaines parties du Salar sont inondées. Cela donne des beaux points de vue, avec les montagnes et les nuages se reflétant dans l'eau. En revanche, cela rend la circulation plus difficile. Depuis le véhicule, on a l'impression de rouler sur la surface de la mer.



Soren poursuivi par un dinosaure


Nous nous rendons à la Isla de Pescadores, vers le centre du lac. La petite île rocailleuse abrite une colonie de cactus géants. Ces cactus ne poussent que d'un centimètre par an, et les plus grands d'entre eux atteignent jusqu'à 12 mètres. Les plus hauts cactus ont donc plus d'un millénaire.




Puis nous regagnons la terre ferme pour passer notre première nuit.

Sucre


Sucre est une ville qui ne manque pas de sel. Son centre-ville à l'architecture coloniale l'a fait classer par l'Unesco. Officiellement Sucre est toujours la capitale de la Bolivie, mais dans les faits elle a été supplantée par La Paz et n'est plus aujourd'hui qu'une capitale régionale.

vue panoramique
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Dès l'arrivée en ville, on est surpris de voir des maisons coquettes, des facades d'immeubles soignées, et des trottoirs propres. Les gens également sont plus "smart". On sent une certaine prospérité. On se croirait davantage en Espagne que dans le pays le plus pauvre d'Amérique du Sud. Personnellement c'est aussi un soulagement de redescendre à seulement 2300 m d'altitude, on y respire mieux.

statue du Général Sucre, place du 25 mai



cathédrale
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Je ne reste qu'un seul jour à Sucre, juste le temps d'arpenter les rues de la ville et de grimper sur la colline la plus proche. Le soir-même, je reprends un bus pour Potosi.

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Dans le bus du retour, on nous diffuse du catch féminin. Puis c'est au tour des messieurs, avec toutes les grandes stars du circuit: Chris Jericho, Rey Mysterio... et un combat d'anthologie entre Shawn Michaels et the Undertaker. Tous les passagers semblent se passionner pour ce combat, à l'exception de ma voisine qui s'endort sur mon épaule.




27 décembre 2009

les mines d'argent de Potosi

à l'assaut du Cerro Rico

La raison d'être de Potosi, c'est la montagne toute proche, le Cerro Rico ("montagne riche"), qui regorge d'un métal précieux, l'argent. Cela fait près de 500 ans que le précieux métal est extrait de cette montagne, et la mine continue de fonctionner, même si les bons filons se font plus rares qu'autrefois.


galerie

Les mines d'argent ont fait non seulement la richesse de Potosi, mais aussi de toute l'Espagne, entre le XVIe et le XVIIIe siècle. A cette époque, Potosi était la plus grande ville d'Amérique du Sud, la plus prospère aussi, et était d'une taille comparable aux plus grandes capitales européennes. Potosi se trouvait alors au Pérou (la Bolivie n'existait pas encore et le Pérou s'étendait jusqu'au nord de l'Argentine); et c'est à la richesse passée de Potosi que l'on doit l'expression "c'est pas le Pérou". A partir du XVIIIe siècle, le cours de l'argent a plongé, et Potosi s'est peu à peu endormie. La ville ne compte plus aujourd'hui de 150 000 habitants.


mineurs en plein travail


Je joins un groupe pour effectuer une visite de la mine. Depuis 500 ans que la montagne est creusée, celle-ci est devenue un vrai gruyère. Il y a peu de monde au travail en ce 26 décembre, car beaucoup de mineurs font le pont. Mais on en rencontre quelques-uns quand-même. Une grande partie du travail se fait à la main. Sur la photo du dessus, on peut voir des mineurs en train de remonter des sacs de pierre, qu'un autre mineur situé au fond du trou accroche au treuil.

Légalement, l'âge minimum pour travailler dans les mines est de 18 ans, mais il se trouve parfois des enfants de 15 ans, voire même de 12 ans, qui y travaillent. D'apprendre qu'il existe des mineurs mineurs, ça m'a miné.


concassage


Plusieurs coopératives privées rétribuent les mineurs en fonction de la qualité du minerai qu'ils remontent. Les salaires des mineurs sont donc très irréguliers. Les bonnes semaines, ils peuvent empocher jusqu'à 300 dollars; et les mauvaises, presque rien.

Pour en extraire l'argent, les blocs de pierre sont d'abord concassés pour en réduire la taille autant que possible; puis ce qu'il reste de la pierre est plongé dans divers bains, puis longuement brassé, afin de séparer les particules légères du métal lourd. A la fin du processus, on obtient de l'argent pur.


un bain d'argent!


Noël à Potosi

cathédrale de Potosi la nuit


Ce Noël 2009 restera dans les annales. Non pas comme le plus festif, mais comme le plus élevé, car célébré dans la ville la plus haute du monde, à 4060 mètres d'altitude.

le Cerro Rico, 4800 m, domine Potosi


La cathédrale de Potosi étant fermée pour cause de travaux, c'est sur le parvis qu'avait lieu la messe. Du coup sur la place centrale (place du 6 Août je crois), il y avait un curieux mélange de chants religieux, de musiques électroniques, de guirlandes clignotantes, et d'odeurs de confiserie.

cathédrale de jour


Pour le réveillon, j'ai joint un groupe de 5 Français rencontrés à l'hôtel et on s'est fait un très bon petit resto. J'ai commencé par un Johnnie Walker en guise d'apéritif, ensuite un steak d'alpaga sauce au vin, accompagné de frites et de riz, et un vino tinto (vin rouge) de la région de Tarija, près de la frontière argentine. Le tout pour l'équivalent de seulement 6,50 euros!


rues de Potosi


Ca c'est pour le côté positif. Pour le reste, je me suis vite rendu compte que ces 5 Français et moi-même n'étions pas du tout sur la même longueur d'onde. Ils ont passé leur temps à se plaindre de tout: de la météo, du service déficient dans les hôtels et restaurants, des prix pas assez bas, et même du fait que les Sud-Américains parlent très peu l'anglais! J'ai essayé de faire passer en douceur le message que ce n'est pas aux Sud-Américains de s'adapter à nous quand nous débarquons, mais que c'est à nous de nous adapter aux façons de faire locales. Sans aucun succès. Après le repas je n'ai pas poursuivi la soirée avec eux, et suis parti de mon côté.



Le jour du 25 décembre, avec un Suisse (souriant et content d'être là!) nous avons arpenté les rues de la ville, jusque dans les quartiers populaires. Nous avons vu de nombreux enfants essayer leurs cadeaux de Noël: des trottinettes, des ballons, des poupées... mais la grande star cette année, c'était la voiture télécommandée, il y en avait de partout.

24 décembre 2009

La Paz

La Paz, côté beaux quartiers


L'arrivée à La Paz, Bolivie, soulève beaucoup de questions. Comment font les Boliviennes pour porter un chapeau trop petit pour elles, sans jamais le faire tomber? Pourquoi y a-t-il une école navale militaire gardée par des marins en vareuse, alors que la Bolivie n'a pas de littoral? Enfin, pourquoi avoir bâti une capitale à flanc de montagne à 3660 mètres d'altitude, avec tous les problèmes d'urbanisme que cela pose? Mystère...


Linh et moi


A la frontière péruvo-bolivienne je fais la connaissance de Linh, qui ne passe pas inaperçue avec son passeport vietnamien. Linh est donc une Vietnamienne de Hanoï qui fait ses études à Toronto, Canada, qui suit un stage dans le cadre de ses études à Quito, Equateur, et qui profite de 15 jours de vacances pour voyager dans les Andes. Nous nous rendons ensemble à La Paz où nous séjournerons 2 jours.

vers le sud de la ville


Par rapport à Lima, La Paz est une ville à taille plus humaine, mais est tout aussi chaotique. Marcher dans les rues de la ville au milieu de la foule, des marchands, et des torrents d'eau qui dévalent les trottoirs est un défi permanent. Sur les rues pavées en pente raide, des bus Chevrolet hors d'âge te crachent leur fumée noire au visage.


Avec Linh nous visitons le musée de la coca, très instructif, ainsi que le musée ethnographique qui présente entre autres une très intéressante collection de masques traditionnels. Le lendemain, nous nous rendons au zoo, histoire d'échapper un peu à la frénésie de la ville et de voir des animaux présents en Bolivie, qu'il serait très difficile d'observer autrement. Notamment des jaguars, des pumas, des boas, et des condors. Ce séjour à La Paz laissera un seul petit regret: nous n'aurons pas vu le mont Illimani, qui par temps clair domine la ville de ses 6400 mètres.


condors


Le 23 décembre au soir Linh et moi nous quittons à la gare routière de La Paz, chacun continuant sa route de son côté. Je parviens à prendre un bus de nuit pour Potosi dans une cohue indescriptible. Enfin ce matin j'arrive à Potosi, et retrouve mon bagage complètement écrabouillé, mais entier.


un puma: un gros chat, quoi!


Bon, on n'est plus qu'à quelques heures de Noël, alors j'en profite pour souhaiter UNA FELIZ NAVIDAD et envoyer plein de bisous à toute la famille restée à Brest, papa, maman, Michel (aïe ça pique!), Claudie, Aurélie, Pauline, au clan MacLachlan de Beg-Meil, Clem, Graham (ça re-pique!), Eden, Yann et Finlay, ainsi qu'aux autres Le Moigne et Croguennec de Landivisiau et d'ailleurs, et à tous mes potes aussi, bon baisers de Potosi!

21 décembre 2009

Lac Titicaca 2



A la veille d'embarquer pour l'île d'Amantani, au milieu du Lac Titicaca, je passe une partie de la nuit à boire des pisco sour et des cuba libre avec Charles. C'est donc avec des petits yeux que je me rends à l'embarcarère de Puno. Mais le vent du large me remettra vite les idées en place.

île d'Amantani, côté terrasses


Arrivés sur l'île d'Amantani, Charles, Iris et moi-même sommes accueillis par une habitante de l'île qui nous fournit le gîte et le couvert. L'île d'Amantani rappelle un peu l'île de Batz, avec ses maisons légèrement espacées et ses toutes petites parcelles entourées de murets de pierre. Mais la comparaison s'arrête là. Au hasard des chemins, on y croise des moutons, des ânes, des poules, et quelques vaches.



le petit port de Taquile


Nous avons tout juste le temps de monter jusqu'au sommet de l'île, que le temps commence sérieusement à se dégrader. Malheureusement, il n'y aura pas de coucher de soleil pour ce soir.

Charles et Iris se plaisent bien à Amantani et décident de prolonger leur séjour. En ce qui me concerne, je suis déjà en retard d'une semaine sur ma feuille de route et décide de quitter l'île dès le lendemain matin.


champs en terrasses à Taquile


J'embarque donc pour l'île de Taquile. Sur le bateau, je retrouve les mêmes personnes que la veille: deux Péruviens, deux Canadiennes, une Néo-Zélandaise, une Américaine et un couple de l'Alaska. Le bateau nous laissera tout juste 3 heures pour découvrir l'île.




Puis c'est le retour vers Puno, par une après-midi ensoleillée. Dans le lointain on aperçoit les pics enneigés des Andes. Demain, je quitte le Pérou où j'aurais finalement passé un mois complet, et fais route vers La Paz, Bolivie.



18 décembre 2009

Lac Titicaca 1

direction les îles flottantes


Le 17 décembre au matin je retrouve Charles et Iris à la gare routière d'Arequipa, et nous faisons route ensemble vers Puno, sur les bords du Lac Titicaca. Titikaka, en langage Aymara, signifie "puma gris". Le lac se trouve à une altitude de 3810 mètres au-dessus du niveau de la mer, et s'étend sur plus de 100 km de long et 60 km de large. Il est partagé entre deux pays, le Pérou et la Bolivie.



Le lendemain de notre arrivée à Puno, nous nous rendons au port afin de prendre un bateau pour les îles Uros, ou îles flottantes. Nous embarquons avec un groupe d'adolescents péruviens qui étudient dans une école d'artisanat de la région de Cuzco.



Iris et Charles en pleine négociation


Les îles Uros doivent leur nom au peuple qui les habite depuis déjà plusieurs siècles. Ils utilisent les roseaux appelés totora qui poussent dans les zones peu profondes du lac, qu'ils assemblent en fardeaux, pour construire le sol de leurs îles, ainsi que leurs habitations et leurs barques. Bien évidemment, les îles sont ancrées au moyen de lourdes pierres; elles ne dérivent donc pas au gré des vents et courants.





Le sol des îles est souple et spongieux. Par moments on peut même sentir l'île bouger. Nous faisons un petit trajet en barque jusqu'à une prochaine île où se trouve un petit restaurant en paille, histoire de nous restaurer. Après toutes ces émotions, nous avons bien mérité une bonne sou-soupe!




Mmmmh!! le bon miam-miam!!



17 décembre 2009

Canyon del Colca

le canyon de Colca


Le 14 décembre au matin je quitte Arequipa pour la petite localité de Chivay. La route traverse des paysages de montagne semi-arides. De la fenêtre du car on aperçoit des vigognes qui gambadent librement au milieu des touffes d'herbe.

Chivay


C'est jour de marché à Chivay. Beaucoup de femmes portent l'habit, ou du moins le chapeau traditionnel. Les robes et chapeaux sont assez différents de ceux vus jusqu'ici. Ils sont généralement blancs et ornés de petits motifs. A Chivay je retrouve Peter l'Australien et Erika la Canadienne, rencontrés quelques jours auparavant à Arequipa. Nous faisons route ensemble vers Cabanaconde, en longeant le canyon de Colca.


Le canyon de Colca est une vallée très encaissée, dont la profondeur atteint par endroits plus de 3000 mètres! Les flancs sont tantôt faits de falaises abruptes, tantôt de petits plateaux où les paysans font pousser principalement du maïs. Et tout au fond coule une rivière.


l'oasis


Depuis Cabanaconde nous descendons la montagne par un chemin particulièrement raide qui serpente au milieu des cactus, pour rejoindre tout au fond de la vallée le lieu-dit l'oasis. Il y pousse quelques palmiers, des avocatiers, et les habitants y ont même construit 2 ou 3 piscines pour retenir les visiteurs.





C'est une sensation agréable de se baigner dans une piscine tout au fond d'un canyon aride. Il faudra bien remonter un jour, mais pour l'instant on profite. On y retrouve quelques autres gringos pour la soirée, notamment un Danois, deux Anglaises, deux Canadiennes, un Israëlien, et un autre Français.



Cabanaconde


Puis le lendemain matin, après avoir mangé quelques avocats bien mûrs en guise de petit-déjeûner, c'est la remontée vers Cabanaconde. Depuis un point de vue un peu à l'écart du village, avec l'Israëlien nous apercevons une cascade sur le flanc opposé du canyon, et surtout un condor (du moins je crois bien que c'en est un, à la forme de ses ailes) qui survole la vallée à une certaine distance.