A l'instar de Venise, Prague et Locronan, Cuzco fait incontestablement partie des plus belles villes du monde. C'est une cité qui présente une remarquable unité architecturale avec ses maisons aux murs blancs, ses petits balcons en bois à l'étage et ses toits en tuile. On prend beaucoup de plaisir à découvrir la ville en se perdant dans ses nombreuses ruelles pavées et ses escaliers.
Lorsque j'arrive à Cuzco en compagnie de Charles et d'Iris le 27 novembre à midi, nous ne sommes pas encore habitués à l'altitude. Nous sommes vite essoufflés, même après un effort léger, comme le fait de grimper une rue en pente. Mais très vite on s'habitue.

Quelques-unes des rues de la ville datent de l'époque Inca. On les reconnaît à leur étroitesse, et aux murs latéraux dont la base est faite de pierres parfaitement ajustées les unes par rapport aux autres, et dont la construction ne nécessitait pas de mortier. Les formes géométriques ainsi créées nous transportent tout droit dans l'imaginaire de Tintin et "le Temple du Soleil".
Mon quartier préféré est celui de San Blas, à flanc de colline. Ce quartier regorge de petites ruelles et d'escaliers où les voitures n'ont pas accès. C'est tranquille, et au détour d'une rue on peut tomber sur une minuscule terrasse avec une vue charmante.
Le marché de Cuzco regorge de produits locaux, aux odeurs parfois fortes. Je parviens à y dénicher un petit vino de higo (vin de figue) de la région d'Ica, pour l'apéritif du soir. Pas mauvais du tout.
Aujourd'hui il a plu à torrent toute la journée. J'en ai profité pour visiter certaines des nombreuses églises de la ville: immenses tableaux de maître, retables dorés à colonnes torses, pupitres en bois finement sculpté... l'art baroque dans toute sa splendeur! J'ai également visité le musée d'art pré-colombien, avec de très intéressantes collections de céramiques, de statuettes en bois et autres objets divers.
Bon, il s'est arrêté de pleuvoir, je vais enfin pouvoir sortir. Hasta luego!