Après ce court transit à Londres, j'ai donc mis le cap sur Le Cap, la plus européenne des villes d'Afrique. Une des premières choses qui m'a surprise en arrivant ici, c'est le contraste très marqué (bien plus qu'au Brésil) entre richesse et pauvreté, entre bidonvilles et somptueuses villas.
La ville du Cap fut fondée par les Hollandais au XVIIème siècle. Son port fut géré par la Compagnie des Indes Orientales durant trois siècles, et servit de base de ravitaillement aux navires reliant l'Europe aux Indes en contournant l'Afrique, jusqu'à l'ouverture du canal de Suez. Au XIXème siècle cependant, les Britanniques prirent contrôle de la ville et de la région. Le Cap demeura jusqu'à la fin du XIXème siècle le principal centre économique du sud de l'Afrique, jusqu'à la découverte de gisements d'or dans les environs de Johannesbourg.
Dès le soir de mon arrivée, c'est carnaval à Long Street, la principale artère de la ville. C'est l'occasion de sortir et de vider quelques verres avec mes compagnons de chambrée, Sam le Suisse et Vincent de Nouvelle-Calédonie. Les jours suivants, je me lance à la découverte de la ville, en commençant par le Waterfront, l'ancien quartier des docks aujourd'hui rénové. Puis la curiosité me pousse jusqu'au Green Point Stadium tout proche. Et là coup de chance: le stade est ouvert au public à l'occasion d'une cérémonie religieuse géante à l'américaine. C'est un magnifique stade tout neuf de 67 000 places, construit pour la coupe du monde de football qui se déroulera en Afrique du Sud en juin prochain. A cette occasion la ville a embauché plusieurs centaines d'agents de sécurité. Il y en a à tous les coins de rue, ce qui est plutôt rassurant dans ce pays réputé pour son taux de criminalité élevé.
Il y a énormément de choses à voir au Cap. Dès le lendemain matin je prends le téléphérique jusqu'au sommet de la Table Mountain, qui domine la ville de ses 1000 mètres de haut. La vue du sommet est à couper le souffle. Le soir-même j'embarque sur un petit voilier au Waterfront pour un tour en mer, histoire de voir la Table Mountain depuis l'océan et d'imaginer ce que pouvaient ressentir les marins qui escalaient au Cap.
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