Le temps passé à Rio de Janeiro aura été beaucoup trop court: 48 heures seulement. Si l'on ajoute à celà qu'il a plu la moitié du temps, et qu'après avoir abusé de la caipirinha (cocktail à base de cachaça, sucre de canne, citron vert et glace pilée) dès le premier soir, je n'ai rien fait la matinée suivante, je n'ai finalement eu que très peu de temps effectif pour visiter la ville.
Le soir de mon arrivée à Rio, il y avait un concert de Guns 'n' Roses au Sambodrome, et un chaud derby Flamengo - Vasco de Gama au stade Maracana. J'ai finalement choisi d'assister au match de foot. Le Maracana est l'un des plus grands stades du monde, avec 115 000 places assises. Et il détient le record d'affluence mondiale avec 200 000 spectateurs (époque des places debout) pour la finale de coupe du monde Brésil - Uruguay en 1950. Pour le match de ce week-end, le stade n'était qu'à moitié plein, mais c'était impressionnant quand-même. Après le match, je retrouve Thomas, Mehdi, Maxence et Paul (voir page précédente) pour vider quelques verres.
Le lendemain je profite d'une éclaircie pour prendre le téléphérique jusqu'au sommet du Pain de Sucre (Pão de Açùcar), en compagnie de Liz de Londres et d'Ezequiel de Buenos Aires. De là-haut, nous avons une vue sublime sur la ville, ses plages et ses montagnes verdoyantes. Vers le nord se trouve le centre-ville, puis les quartiers industriels et populaires; vers l'ouest, la petite baie de Botafogo et le Corcovado, avec à son sommet la statue du Cristo Redentor; vers l'est, l'entrée de la baie de Rio; et vers le sud, le quartier et la plage de Copacabana, puis au-delà les plages d'Ipanema et Leblon. Toujours en compagnie d'Ezequiel et de Liz, nous prenons cette fois le funiculaire jusqu'au sommet du Corcovado. Nous avons moins de chance qu'au Pain de Sucre, car le temps est désormais couvert et pluvieux, et la célèbre statue du Cristo Redentor est en ravalement.
Une activité passionnante à Rio est d'observer la vie sur les différentes plages de la ville, tout en sirotant une eau de coco. Les Cariocas (habitants de Rio) ont une culture de la plage comme sans doute nulle-part ailleurs, et à chaque rayon de soleil les plages se remplissent d'une faune diverse. Il y a les baigneurs et les adeptes de la bronzette bien sûr, mais aussi les culturistes, les volleyeurs, les footeux et les foot-volleyeurs, les surfeurs, les joggeurs et les cyclistes, les pêcheurs à la ligne, les bâtisseurs de châteaux de sable géants... et une foule de gens plus ou moins excentriques. Il est à noter que le Brésil traverse actuellement une crise du textile sans précédent, et de nombreux plagistes hommes et femmes doivent se contenter de maillots de bain qui leur couvrent à peine les fesses.
Et c'est sur la plage d'Ipanema que se termine mon périple de quatre mois à travers l'Amérique du Sud. Après un petit break de deux jours à Londres pour cause de manque de liaisons aériennes directes entre l'Amérique du Sud et l'Afrique, ma prochaine étape me conduira au Cap, en Afrique du Sud.
Et soudain je réalise que parmi tous mes rêves d'enfance et de jeunesse (gagner le Tour de France; devenir cosmonaute; footballeur professionnel; guitariste dans un groupe de hard-rock; obtenir la nationalité suisse pour payer moins d'impôts; et faire un tour du monde), eh bien je suis sur le point d'en réaliser un!!!
3 commentaires:
Pour info j'ai rajouté un commentaire à la page "Moray et Salinas" du 5 décembre, qui intéressera à la fois les passionnés de civilisations anciennes et les fondus de jardinage.
Eric
Salut Eric,je vois que tu ne t'ennuis pas.Et je trouve super ce que tu fais et il faudra que tu passe au bois du gars nous parler de ton tour du monde?. Bon KENAVO
Salut mon bon Eric!Que le temps passe vite!te voilà déjà dans la dernière partie de ton périple!juste un petit retour sur tes rêves...tu as oublie d' en mentionner un autre qui est aussi sur le point de se réaliser...la montée du stade brestois en l1!
Bonne continuation!romain
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