Après une longue période de ciel gris et de mauvais temps, le soleil fait à nouveau son apparition dans le sud-est du Brésil. Et après avoir passé pas mal de temps dans l'intérieur des terres, je regagne à nouveau la côte. Je fais d'abord route de Belo Horizonte vers São Paulo. São Paulo est une énorme mégalopole d'environ 20 millions d'habitants, et c'est le poumon économique du Brésil. Sur plusieurs dizaines de kilomètres, c'est une succession de tours en béton, de sièges d'entreprises, et d'autoroutes embouteillées.
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Puis je reprends un bus en direction de Paraty, une petite ville sur la côte à mi-chemin entre São Paulo et Rio de Janeiro. Le port de Paraty a connu son heure de gloire au XVIIIème siècle, lorsque les mines d'or du Minas Gerais fonctionnaient à plein. Paraty était alors, avec Rio, le principal port d'exportation du précieux minerai vers le Portugal.
Une fois la folie aurifère passée, Paraty, tout comme Ouro Prêto, est tombée dans une profonde léthargie. Mais c'est ce qui a permis la conservation intacte de son centre historique. Les rues de la ville sont faites de pavés mal ajustés, et de chaque côté se font face des maisons aux murs blancs et aux fenêtres et portes cernées de couleurs vives. On y trouve également trois églises de style baroque, dont je n'ai malheureusement pas noté les noms: celle de l'image du dessus avait été bâtie pour l'élite de la cité, celle de la photo tout en haut pour les classes moyennes, et celle de la dernière image pour les esclaves noirs.
Il n'y a pas que le centre historique qui est intéressant à Paraty. La ville est entourée de belles plages, d'où l'on a une vue magnifique sur les montagnes, les îles et les presqu'îles verdoyantes de la Costa Verde.
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