l'ascension du Lascar

le volcan Lascar vu de la voiture

Pour cette année 2010 qui commence, je n'ai pas pris de résolution particulière; juste fair hennir les chevaux du plaisir. Cest dans cette optique que je me rends dans une agence de San Pedro spécialisée dans les treks en montagne. Je me retrouve avec un groupe composé de 3 Brésiliens, 2 Italiens, et le guide Chilien. Le départ est prévu pour le lendemain matin à 05h00, et le retour en fin de journée.

tous en ligne

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L'ascension du Lascar n'est donc pas le récit d'un gamin de banlieue ayant gravi les différents échelons de la société, mais celui de l'ascension d'un volcan en activité quelque part dans le nord du Chili, non loin de la frontière argentine. Les cartes indiquent le plus souvent une altitude de 5145 m pour ce volcan, mais cette altitude est celle du fond du cratère. L'endroit que nous nous proposons d'atteindre, sur les bords du cratère, se trouve lui à 5600 m au-dessus du niveau de la mer. Nous abandonnons la voiture à une hauteur de 4700 m, il nous reste donc moins de 1000 m de dénivelé à gravir.

les volcans de l'Atacama

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Le rythme imposé par notre guide est extrêmement lent. Les Brésiliens respirent bruyamment en peinent déjà à le suivre. Pour ma part et c'est sans doute dû au fait d'avoir passé les semaines précédentes au Pérou et en Bolivie, je n'éprouve aucune difficulté, et trouve même le rythme très ennuyant. Enfin je préviens le guide que je pars seul et les attends au sommet (un peu comme au Tour de France quand Armstrong s'échappe du peloton et part seul pour la victoire d'étape).

cratère du Lascar

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Enfin c'est l'arrivée au sommet. Le cratère fait plusieurs centaines de mètres de circonférence et près de 500 mètres de profondeur. Quelques fumerolles aux odeurs d'oeuf pourri s'en échappent, et les parois sont jaunes par endroit, la couleur du soufre. La vue est parfaitement dégagée, et de là-haut on peut voir toute la chaîne des volcans.

à 5600 m

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Puis c'est la descente. Il n'y a rien de plus facile que de descendre un volcan dont le sol est meuble et sablonneux: c'est comme pour les dunes de sable, il suffit de foncer tout droit. Quel plaisir que de dévaler une montagne en courant!

Pour ce qui est des panoramas j'ai été comblé. Mais d'un point de vue sportif, je reste un peu sur ma faim: je m'attendais à une ascension bien plus difficile, et réalise qu'un 6000 m aurait été tout-à-fait envisageable.