San Pedro de Atacama

Valle de la Luna

Avant tout, bonne année 2010 à tous! Et en particulier à Seb & Aude, Florian, Erwann, Denis, Romain & Céline, Arnaud & Lila, ainsi qu'à tous les autres qui suivent régulièrement ou ponctuellement mon voyage par l'intermédiaire de ce blog.

San Pedro de Atacama

Entre la Bolivie et le Chili, il y a un monde. Une fois la frontière passée, la piste sablonneuse laisse place à une route bitumée en parfait état, les panneaux de signalisation fleurissent, et il y a même des voies d'arrêt d'urgence pour les camions tous les 500 m. On sent que le pays est prospère.

rue de San Pedro

San Pedro de Atacama ne manque pas de charme. Mais le village ne vit que pour le tourisme et a donc perdu beaucoup de son authenticité. Dans les rues, on croise beaucoup de gringos, mais aussi énormément de touristes Chiliens, Argentins et Brésiliens. C'est là que j'ai passé le réveillon de la Saint-Sylvestre, avec des gens de l'hôtel qui eux aussi semblaient manquer un peu d'authenticité (notemment une Basque aux forts préjugés anti-Français qui m'a bien pris la tête). Ce réveillon restera dans les annales, non pas comme le plus enthousiasmant, mais comme celui célébré dans le désert le plus sec au monde.

Valle de la Luna

La région, l'Atacama, est superbe. Vers l'est et les frontières bolivienne et argentine, s'étend une chaîne de volcans d'une hauteur comprise entre 5000 et 6000 m. Le plus fameux d'entre tous, le Licancabur (5960 m), fait face à San Pedro. Vers l'ouest, les montagnes sont moins élevées. Et entre les deux s'étire un vaste plateau à environ 2500 m d'altitude comprenant le Salar d'Atacama et l'oasis de San Pedro. Ici, la météo n'est pas un souci: la prochaine averse est prévue pour dans quelques années.

le Licancabur au crépuscule

Le 1er janvier dans l'après-midi, je pars pour la Valle de la Muerte et la Valle de la Luna, à l'ouest de San Pedro. Les paysages sont tout simplement incroyables. C'est d'une désolation absolue. Il y a beaucoup de monde à s'être déplacés en plein désert pour admirer le coucher de soleil, mais ça n'est pas gênant; au contaire, on a l'impression d'assister à un spectacle populaire et de partager quelque chose de fort.