Arequipa

Plaza de Armas

"Arequipa-requipa-requiiiiiipaaaa!" C'est ainsi que les rabatteurs des compagnies d'autobus de la gare routière de Cuzco interpellent les clients potentiels. Le 11 décembre au petit matin j'arrive donc à Arequipa, la grande ville du sud du Pérou.

par-delà la cathédrale, le mont Chachani qui culmine à 6075 mètres

Arequipa est une ville bien plus reposante que Lima (car moins chaotique) et que Cuzco (car pas de rues en pentes ni d'escaliers glissants). En outre, après avoir passé 2 semaines dans la région de Cuzco où il pleuvait très régulièrement, ici c'est le grand retour du soleil. Un soleil franc et massif.




Les bâtiments du centre-ville sont construits en pierre blanche volcanique qu'on appelle sillar; que ce soient les églises aux épais murs blancs, ou les bars et restaurants du centre dont la forme allongée et semi-cylindrique donne l'impression d'être dans un abri anti-sismique.

le Misti, 5822 m, domine Arequipa

Depuis la terrasse de l'hôtel, on a une vue imprenable sur le mont Misti (5822 m), le Chachani (6075 m), et un peu plus loin le Pichu Pichu (5571 m). L'après-midi, alors que le soleil tape, j'y passe pas mal de temps à l'ombre, à bouquiner et à réviser mon espagnol. Les vendredi et samedi soir, nous faisons le tour des bars et restos avec mes deux compagnons de chambrée, Peter l'Austalien et Michael l'Anglais.